Salut Max!

Salut Max!

By Hélène Lavery

Subjects: Roman familial, Domestic fiction, Grandmothers, Teenagers, Human-animal relationships, Maladie d'Alzheimer, Journaux intimes, Parents et adolescents, Teenage girls, Alzheimer's disease, Romans, nouvelles, Bereavement, Romans, nouvelles, etc. pour la jeunesse, Dogs, Diaries, Parent and teenager, Fiction, Deuil, Adolescentes, Juvenile fiction, Adolescents, Relations homme-animal, Grands-mères, Chiens

Description: Cela fait quatorze ans que Max fait partie de la vie de Stéphanie et de ses parents. Quatorze ans de complicité, de tendresse, d'amour inconditionnel et de bonheurs partagés entre un fidèle toutou et ses maîtres adorés. Or, aujourd'hui, ces derniers doivent se résoudre à conduire leur compagnon chez le vétérinaire et à abréger ses souffrances causées par un cancer généralisé. Mais comment gérer le vide qu'il laisse dans la maison? Tout comme ses parents, Stéphanie se replie sur elle-même, broie du noir et se brouille avec ses meilleures copines, incapable de gérer la colère qui gronde en elle. Des semaines plus tard, une séance de groupe avec un psychologue et l'analyse d'un poème effectuée dans le cadre d'un atelier scolaire l'aident heureusement à progresser dans son deuil en lui permettant de rencontrer des gens ayant vécu la même chose et de discuter librement de la mort et des sentiments auxquels doivent faire face ceux qui restent. Puis, un jour, un jeune beagle orphelin suit l'adolescente jusque chez elle ... [SDM]. Un roman qui narre le deuil difficile d'une jeune adolescente qui se sent incomprise et qui, après avoir envoyé balader tous ses amis, puise un peu de réconfort dans l'écriture de son journal, ainsi que dans une séance (une seule) de thérapie de groupe à laquelle l'accompagne sa mère. Si certains passages sont émouvants, l'ensemble est un peu lourd de pensées à saveur didactique ou moralisatrice ainsi que de digressions prétextes à des réflexions malheureusement peu abouties sur la mort, l'euthanasie, la culpabilité du survivant, l'au-delà, etc. L'auteure tente par ailleurs de démontrer les bienfaits de la zoothérapie en intégrant au récit la grand-mère de Stéphanie, qui souffre de la maladie d'Alzheimer et qui se trouve apaisée par la visite du chien. Or, l'évocation de la douleur ressentie par la famille en raison de l'amnésie de la vieille dame ne fait qu'augmenter d'un niveau supplémentaire l'intensité du drame familial, et ce, sans ajouter de plus-value au récit. Soulignons finalement les quelques maladresses qui émaillent la narration et, plus particulièrement, le mauvais usage répété de la locution "cette dernière": "Je veux faire demi-tour, mais je m'interromps dans le corridor. Pour réconforter ce dernier, mon père badine en haussant le ton" (p. 31). C'est le chien et non le corridor que le père souhaite réconforter ici ... Un récit maladroit et inégal qui ratisse un peu trop large dans les thématiques abordées et qui perd ainsi de sa puissance. [SDM].

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